Soutien aux salariés d’Altifort-Innovatech : j’ai interpelé le ministre de l’Économie

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Monsieur le Ministre,

Le couperet vient de tomber, l’entreprise Altifort de Château-Thierry, dans l’Aisne, est liquidée, les 100 salariés du site sont licenciés.

Pour eux, le coup est d’autant plus dur qu’ils ont été floués, dans tous les sens du terme. En reprenant l’usine GEA, le groupe Altifort a bénéficié d’une trésorerie importante dont les fonds, à hauteur de 7 millions d’euros, ont été détournés au profit de la holding, pénalisant fortement l’entreprise. 

D’autre part, les salariés croyaient à leur avenir au sein d’Altifort et ont travaillé en conséquence.

Aujourd’hui, ils se retrouvent dans une situation doublement critique : bientôt sans emploi et dans des conditions de licenciement difficiles. 

Il serait injuste, sur un plan humain, social et économique, que les 100 derniers salariés de l’entreprise ne puissent pas bénéficier d’un plan de licenciement similaire à celui qu’ont connu leurs collègues lors de la vente de GEA. 

A savoir une prime supra-légale de 50 000€, un maintien de salaires durant 18 mois et un accompagnement à la formation.

C’est pourquoi je me permets d’attirer votre attention sur cette situation. 

En lien avec le président du conseil régional des Hauts-de-France, il est absolument indispensable de veiller à ce que les salariés puissent bénéficier d’un plan social leur permettant de faire face à la situation et de pouvoir bénéficier d’un reclassement. 

D’autant plus que leur licenciement va intervenir dans une période très critique sur le plan de l’emploi. 

Sachant compter sur votre engagement, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de mes sentiments les plus dévoués. 

Jacques Krabal
Député de l’Aisne

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Xavier Bertrand, Président du conseil régional des Hauts-de-France