Dans le cadre de cette semaine dédiée à la Francophonie, nous avons déjà vécu de beaux et forts moments.
Lundi matin, le comité de pilotage local du château François 1er de Villers-Cotterêts a été mis en place, événement marquant pour la renaissance de ce château.
L’après-midi même, au Lycée européen de Villers-Cotterêts, nous avons découvert les travaux des élèves, écoliers, collégiens et lycéens sur la langue française. En lien avec des lycéens sénégalais, une charte de l’élève francophone a été rédigée et signée.
Bravo à nos jeunes pour leur engagement dans la promotion de la langue française !
Mardi, dans le cadre des questions au gouvernement, j’ai interrogé Franck Riester sur l’action de l’Etat en matière de promotion de la langue française :
Monsieur le Ministre de la Culture,
Nous sommes à la veille de la journée internationale de la francophonie et je remercie le Président Ferrand d’avoir mis notre Assemblée à ses couleurs, tout comme le Sénat.
Au-delà des violences et des questions du pouvoir d’achat qui nous préoccupent tous, n’oublions pas que notre langue est l’élément le plus fort de notre unité et de notre identité. N’oublions pas non plus que les injustices sociales sont souvent la conséquence d’inégalités linguistiques, éducatives et culturelles.
M. le Ministre, je sais que c’est l’enjeu de votre engagement !
Nous l’avons rappelé hier à Villers-Cotterêts pour la renaissance du château François 1er, en présence de lycéens, collégiens et écoliers.
La francophonie bénéficie aujourd’hui d’un nouveau souffle politique. L’arrivée de la nouvelle secrétaire générale Louise Mushikiwabo devrait l’accentuer.
L’Assemblée parlementaire de la francophonie est à l’initiative pour agir de manière concrète sur les questions de démocratie, d’égalité Femme-Homme, d’enfants sans identité, contre la faim, pour l’accompagnement du G5 Sahel et sur beaucoup d’autres sujets comme l’immigration.
Nous n’ignorons rien non plus des difficultés rencontrées pour la promotion de notre langue et du plurilinguisme. Nous devons agir au sein de l’Union européenne, surtout post-Brexit, pour le retour de notre langue et du plurilinguisme, mais nous devons aussi agir chez nous, dans les différentes sphères de l’Etat et des entreprises publiques où les anglicismes progressent.
Quand la langue française est malmenée en France, c’est toute la francophonie qui tousse.
Monsieur le Ministre, l’exemple vient d’en haut. Comment comptez-vous agir pour que l’Etat soit plus exemplaire et que votre ministère accentue encore la promotion de la langue française chez nous en France, en Europe, et partout dans le monde ?
Mercredi 20mars, nous avons célébré la Journée Internationale de la Francophonie, aux côtés de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, et d’Emmanuel Macron, président de la République.
A l’Assemblé nationale, le président Richard Ferrand a lancé le printemps des poètes et la semaine de la Francophonie avec le poète Alphonse de Lamartine.