Dévoilement du timbre Jean de La Fontaine à l’Hôtel de Lassay : célébration de l’œuvre, valorisation de la richesse de notre territoire

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Ce 8 juillet, j’ai été associé au dévoilement du timbre Jean de La Fontaine par le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, et le président du Groupe La Poste qui dans son allocution a rappelé que j’en étais à l’initiative avec la détermination et la pugnacité qui me caractérisent.

L’événement a été solennel à plus d’un titre : d’abord parce qu’il se déroulait dans les salons de l’Hôtel de Lassay, le jour même du 400 ème anniversaire de la naissance du fabuliste mais aussi parce qu’un timbre émis n’est jamais anodin. Il témoigne de la richesse des territoires.  

A travers ce timbre et cette cérémonie à laquelle participaient Etienne Haÿ, Président de la Communauté d’Agglomération, mais aussi Ziad Khoury, l’ancien préfet de l’Aisne, et Fatou Mano, la Sous-Préfète de Château-Thierry, c’est bien évidemment le poète qui a été célébré mais aussi notre territoire, terre natale de Jean Racine, d’Alexandre Dumas, Paul et Camille Claudel, et bien évidemment Château-Thierry. 

C’est tout le sens qu’a souhaité donner l’artiste Christophe Laborde en dessinant la maison natale de Jean de La Fontaine sur le timbre, comme l’a expliqué le Président du Groupe La Poste. 

Cet événement témoignait de l’objectif que je souhaitais donner au 400ème anniversaire de Jean de La Fontaine : de Château-Thierry à Paris, tous les évènements que nous avons mis en œuvre sont, pour moi, une occasion unique d’ancrer davantage notre ville au patrimoine universel de l’humanité et d’associer dans la mémoire collective la ville de Château-Thierry au fabuliste.

Mais comme souvent avec Jean de La Fontaine, la dimension politique et sociale de l’œuvre n’est jamais éloignée. Chaque événement nous replonge dans les fables et on reprend à son compte des morales qui restent d’une impertinente modernité. 

La cérémonie du dévoilement du timbre Jean de La Fontaine n’y a pas échappé. Les envolées poétiques autour de la fable « Les Grenouilles qui demandent un roi » de l’allocution du président Ferrand renforçait son message politique à quelques mois de la présidentielle et des législatives. 

J’ai quant à moi insisté sur deux éléments.  

Le premier est que je n’oublie évidemment pas « le pays d’où je tiens », celui de la ruralité, de Château-Thierry, mais je prends en compte que Jean de La fontaine a vécu aussi à Paris. Tous les évènements organisés ne sont qu’un aller-retour incessant entre la ruralité et la ville, comme il l’a fait de son vivant et pour rapprocher le « rat de ville et le rat des champs ».

Le deuxième élément est davantage politique. Puisse ce 400 ème anniversaire de Jean de La Fontaine à Château-Thierry faire comprendre que la politique n’a de sens que si elle s’accompagne d’actions en faveur du développement économique, culturel et social des territoires et plus particulièrement du Sud de l’Aisne.  

Et je n’oublie pas non plus la dimension internationale et l’ouverture sur le monde que porte notre fabuliste : « Diversité est ma devise », l’universalité notre horizon…