Ce lundi 16 novembre, à peine 3 jours après les attentats sanglants de Paris, j’étais, avec mes collègues députés et sénateurs, en congrès à Versailles. Au moment où des attaques touchent notre nation en essayant de fragiliser notre fraternité, l’unité du congrès est le plus beau des symboles.
Le Président de la République a prononcé un discours solennel, digne, responsable mais aussi un discours déterminé, à la hauteur des événements tragiques que notre capitale vient de vivre. Par ses mots : « Les terroristes ont voulu vaincre la République, mais à la fin c’est la République qui vaincra le terrorisme », François Hollande s’est montré résolu pour défendre notre démocratie. Ces mots déterminés doivent nous montrer la voie car, comme l’écrivait Franklin Delano Roosevelt, “Nous n’avons rien à craindre si ce n’est la peur elle-même.”
Bien sûr, certains pensent que toutes ces mesures ne sont pas appropriées. Pour ma part, j’éprouve un profond malaise à l’égard de ces propos. Il n’est pas temps de faire de la politique politicienne.
Oui, la France est en guerre et malheureusement, les 132 victimes nous le rappellent cruellement. Le temps est donc à l’action dans l’unité, pour eux et pour l’avenir de notre pays.
Oui, je soutiens le Président de la République et l’ensemble du gouvernement. L’état d’urgence va être prolongé et ainsi faciliter les perquisitions tout comme les assignations à résidence ou encore la déchéance de nationalité pour les binationaux.
Nous allons étudier très prochainement les différentes mesures annoncées autant législatives que constitutionnelles. Si je resterai vigilant au moment de l’examen de ces textes, sachez que je suis favorable aux perspectives proposées par le Président de la République.
Plus que jamais devrait résonner en nous cette phrase d’Alexandre Dumas : « Un pour tous, tous pour un » dans les trois mousquetaires à l’image de cette Marseillaise qui nous a animé à l’unisson après la minute de silence.
Oui, la République est une et indivisible.