Questions au gouvernement

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2026

J’ai adressé deux questions à des membres du gouvernement, en lien avec la lutte contre la pandémie Covid-19.

Le député Jacques Krabal attire l’attention du Ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur la question de la lutte internationale contre les infox (fausses nouvelles).  

Le mois de mars est le mois de la Francophonie. Nous devions célébrer les 50 ans de l’OIF et le lancement des travaux au château François 1er de Villers-Cotterêts. Mais le drapeau de la francophonie est en berne. Tous les pays francophones et les 88 parlements sont touchés.
Mes pensées vont à tous les malades, les soignants, ceux du centre hospitalier de Château-Thierry, de Villiers St Denis et Soissons, des EPHAD mais aussi aux victimes et aux familles de ma circonscription, de la France et du monde. Je n’oublie pas le Burkina Faso avec le décès de Mme Marie-Rose Compaoré vice-présidente du parlement. 

En effet, la guerre contre le covid 19 se joue sur tous les fronts : de la santé, de l’économie mais aussi sur le front de l’information ou plutôt de la désinformation comme l’a rappelé le président de la République à Mulhouse. L’OMS parle aujourd’hui d« infodémie » pour qualifier les rumeurs qui prolifèrent  surtout en anglais sur Internet et les réseaux sociaux. L’objectif est de :- manipuler l’opinion publique ;- nuire aux respects des individus, des entreprises et des institutions ;- mettre en péril nos démocraties;- contribuer à la montée de la haine. La lutte contre les infox est urgente. Les parlementaires francophones demandent la mise en place d’« une force opérationnelle » et une réglementation coercitive pour favoriser  les publicités et l’information en français sur les réseaux sociaux.Monsieur le Ministre, quels accords pourrait-on développer dans l’espace francophone avec les GAFA (Google, Amazon, Facebook, etc.) et quelle convention internationale la France pourrait-elle mettre de l’avant afin de lutter contre les infox et assurer la liberté d’expression?

M. Jacques Krabal attire l’attention de M. le secrétaire d’État, auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur les actions de coopération et de multilatéralisme à l’heure du COVID19.

Le 20 mars nous devions célébrer, à Niamey, le 50e anniversaire de l’Organisation internationale de la francophonie. Nous devions également marquer le lancement des travaux au château François 1er de Villers-Cotterêts, future cité internationale de la langue française. Mais le drapeau de la francophonie est lui aussi en berne. Le Covid 19 frappe les pays et les 88 parlements de la francophonie. A titre d’exemple, le Burkina Faso vient de perdre sa deuxième vice-présidente de son parlement, Mme Marie-Rose Compaoré. Ensemble, gagnons la guerre contre ce virus et préparons l’après-guerre ! Cette crise sanitaire nous rappelle à quel point nous sommes tous interdépendants et que notre liberté individuelle va de pair avec la solidarité et la fraternité. Elle nous rappelle aussi que l’interdépendance entre les Etats et les institutions internationales ne peut se passer de coopération et de multilatéralisme. Ce sont les valeurs de la francophonie. Nous ne pouvons plus accepter la cacophonie au sein de l’Union européenne et le laisser-faire des institutions internationales. Recherchons les causes, soutenons les scientifiques pour découvrir un vaccin, mais n’éludons pas la question des conséquences de cette mondialisation débridée qui a permis la délocalisation d’entreprises stratégiques pour notre pays ; une mondialisation de la pensée unique qui est véhiculée par une hégémonie linguistique. Appuyons-nous au contraire sur la francophonie, sur la diversité culturelle et le plurilinguisme pour engager la réflexion sur un nouveau monde. Cette réflexion est déterminante pour que le jour d’après ne ressemble pas au jour d’avant, comme l’a dit le Président de la République. Monsieur le Ministre, comment comptez-vous agir pour impulser d’autres perspectives de coopération internationale dans les domaines de la santé bien sûr mais aussi pour un développement plus respectueux de la planète et des hommes ?