Nouveau vote ce mercredi à l’Assemblée nationale. Pour quoi faire ? Pour laisser penser aux parlementaires qu’ils ont leur mot à dire ? Pour permettre aux élus de se donner bonne conscience ?
Malgré tous les votes, malgré tous les refus de la réforme territoriale telle qu’on voudrait nous la faire valider, le gouvernement reste inflexible, sourd à la réalité de la vie quotidienne de nos habitants.
Ceux-là mêmes qui, hier, votaient pour une fusion de la Picardie avec le Nord Pas-de-Calais déclarent aujourd’hui qu’il faut laisser sa place à Amiens et sa région dans le nouveau schéma territorial. Il est temps d’y penser, quand les élus, président du Conseil Régional, députés et sénateurs ont accepté un découpage qui ne correspond à rien d’autre qu’à des manœuvres politiciennes.
Le seul vote qui pouvait compter, c’était celui qui s’est fait à l’Assemblée nationale en troisième lecture de la réforme territoriale. Les dés ont été jetés par ceux qui aujourd’hui se rendent compte de la réalité de la situation et de l’impasse dans laquelle ils précipitent nos habitants.
Pour moi, ma position n’a pas changé et ne changera pas car elle est celle du bon sens, celle de la vie des gens. Si la Somme peut trouver son compte à rejoindre ses voisins du Nord, notre département de l’Aisne doit vivre en intelligence avec la Marne. Nos habitants doivent continuer de pouvoir se faire soigner à Reims. Nos jeunes doivent continuer de pouvoir aller étudier à Reims.
Plus que jamais je suis déterminé à faire entendre la voix des citoyens de notre département. Je présenterai, comme je l’ai annoncé, une PPL, proposition de loi, pour demander l’assouplissement du droit d’option, comme le demande également le Conseil Général de l’Aisne.
Les Axonais ont le droit de faire entendre leur voix, ce qu’on leur a toujours refusé pour le moment. Ils ont le droit de se prononcer pour ou contre le rapprochement avec le Nord Pas-de-Calais ou avec la Champagne-Ardenne.
C’est pourquoi nous devons les consulter, c’est leur vie, leur avenir, qui est en jeu.
Je ne baisserai pas les bras. Depuis plus de 30 ans que je suis élu, j’ai toujours agi dans l’intérêt général, au-delà de toute position partisane. C’est ma conception du rôle de l’élu, servir les citoyens, penser à eux avant tout et je continuerai de le faire tant que je serai un élu de la République, responsable et à l’écoute.
Continuons de défendre la vie des gens. Voilà ce qui est important.
A toutes et à tous, je souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.