Depuis maintenant un an, avec Jeanne Doyez-Roussel ma suppléante, nous mettons tout en œuvre pour vous représenter à l’Assemblée nationale, défendre et faire rayonner nos villes et nos campagnes, dans tous les domaines. Tout n’est pas parfait, mais des résultats ont été obtenus et je tenais, en cette veille de vacances d’été à revenir sur les grands moments qui l’ont jalonnée.
Mes missions ont évolué: nommé vice-président de la Commission développement durable et aménagement durable, et vice-président de la Haute autorité pour la qualité des transports publics, dès l’été, le Président de l’Assemblée nationale François de Rugy m’a nommé en février 2018 Secrétaire général parlementaire de la Francophonie. Cette dernière fonction m’a amené ces derniers mois à parcourir l’espace francophone dans le monde entier.
Depuis que j’ai l’honneur d’exercer les fonctions de Secrétaire général parlementaire de l’APF, j’ai pu mesurer la diversité d’action de l’ensemble des acteurs de la Francophonie qui agissent dans de nombreux domaines.
Dans ce monde d’incertitude et d’insécurité, marqué par des défis climatiques, migratoires et socio-démographiques, la Francophonie a un rôle majeur à jouer pour la paix, la diversité et le développement.
Pour faire vivre la Francophonie des peuples, des actions très concrètes ont été mises en place dès le printemps, pour faire rayonner la Francophonie dans le monde, développer les relations avec la France et améliorer les conditions de vie dans les pays pauvres:
• lutte contre le terrorisme avec le G5 Sahel pour agir pour notre sécurité
• lutte contre la faim dans le monde et le réchauffement climatique pour faire que chacun puisse vivre dans son pays
• améliorer l’aide au développement
• lutte contre le phénomène des enfants “sans identité”, qui ne bénéficient pas d’état civil
• dons de livres en français dans les pays ne disposant pas d’alliance française;
• actions concrètes de promotion d’une agriculture durable, du numérique et de l’entreprenariat sous toutes les formes…
• retour du français dans les instances internationales
Une mission passionnante qui montre que la Francophonie, telle que l’a conçue le président de la République est une chance pour notre langue, son rayonnement mais aussi pour trouver des solutions aux problèmes que rencontre notre pays.
Des décisions importantes ont déjà été prises pour engager les transformations, dans de nombreux domaines.
Des textes importants ont été votés, dès le début de la 15è législature: confiance dans la vie politique, renforcement du dialogue social, suppression de l’état d’urgence mais renforcement de la lutte contre le terrorisme, l’interdiction des gaz et huiles de schiste et la fin programmée des énergies fossiles, dont la France est le seul pays à s’être engagé sur cette voie!
Le vote du budget 2018 a été un moment important, avec pour objectif de transformer et investir dans notre croissance: réforme du RSI, les emplois francs, dotations aux collectivités territoriales, l’augmentation de l’aide médicale d’Etat… Le vote du PACTE, plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises, la police de sécurité du quotidien, la mise en place de parcours pour une meilleure orientation, la loi de programmation militaire 2019/2025 pour atteindre 2% du PIB à l’horizon 2025 ont rythmé les mois d’hiver.
Le pacte ferroviaire au printemps a été indispensable pour réformer au plus vite une SNCF coûteuse, dont le réseau est vétuste et la qualité de service dégradée. Nous avons tous payé un lourd tribut par rapport à cette réforme, et particulièrement les usagers des transports du quotidien… Mais c’est un investissement sans précédent, dont l’entreprise avait besoin, qui est né de ce vote: 36 milliards d’euros sur 10 ans vont être octroyés à la SNCF pour moderniser le réseau! L’entreprise doit absolument maintenir son avance, son expertise pour faire face à l’ouverture à la concurrence en 2021, prévue par l’Union européenne depuis les années 1990!
La lutte contre les violences sexuelles et sexistes s’est également trouvée au coeur des débats avec un renforcement des sanctions.
Puis l’agriculture et l’alimentation avec le projet EGALIM a pris une part importante des débats. S’il m’a été repproché de na pas avoir voté le texte concernant le glyphosate, je tiens à rappeler que l’objectif de sortie du glyphosate d’ici trois ans et, plus globalement, de réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques sont des objectifs partagés par les députés de la majorité et le Gouvernement. La mise en œuvre de l’ensemble des moyens pour sortir du glyphosate en trois ans, en permettant des dérogations lorsqu’il n’existe pas de solutions alternatives pour nos agriculteurs s’explique du fait que les pays européens doivent ensemble décider de mettre fin à la commercialisation du produit. Souvenons-nous de l’interdiction en 2016 du diméthoate, insecticide utilisé sur les cerisiers, que seule la France a choisi de bannir: à l’époque, les cerises françaises se sont raréfiées et résultat, nous avons tous consommé des cerises venues d’Espagne ou d’Italie traitées! Voilà pourquoi je n’ai pas souhaité voter pour l’inscription dans la loi de cette interdiction aujourd’hui, pour laisser le temps au secteur agricole et sanitaire de développer une alternative tenable.
Enfin, nous avons voté la loi ELAN pour des solutions concernant le logement, l’aménagement et le numérique, adaptées à chaque territoire. Ainsi que le projet sur la formation professionnelle et l’apprentissage pour anticiper les besoins des entreprises et le futur des étudiants.Les chantiers restent nombreux mais notre détermination reste intacte!
Ce travail acharné sur le plan législatif l’a été tout autant pour notre circonscription. De nombreux dossiers devraient connaître des issues positives en faveur de nos communes et de nos territoires ruraux: maisons de santé, services publics, infrastructures, très haut débit, téléphonie mobile, dotations aux communes, éducation, culture. L’enjeu majeur est de faire reculer le chômage de masse: même s’il est en baisse dans le Sud de l’Aisne depuis quelques mois, il reste trop important.
Pour les collectivités locales, si le calcul des montants de dotation de DGF n’ont pas été toujours très justes d’une commune à l’autre (une réponse du cabinet de Mme la Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur est attendue pour comprendre les mécanismes de calcul), les subventions au titre de la DETR ont permis de compenser cette baisse. Ainsi, dans la circonscription, l’enveloppe de plus de 2 millions d’euros a permis à plus de 150 communes le financement d’un ou plusieurs projets à ce titre.
Pour les associations, le FDVA, fonds dédié à la vie associative est entré en vigueur: il remplace les subventions accordées au titre de la réserve parlementaire et permet de financer des projets locaux. Un site a été mis en place en vue de connaître les démarches à effectuer: www.associations.gouv.fr.
En ce qui concerne les grands dossiers locaux: de nombreux postes d’AVS ont été maintenus, le dispositif 100% réussite mis en place par le Ministère de l’Education nationale devrait porter ses fruits à la rentrée scolaire.
Nous avançons sur les dossiers d’infrastructures du territoire comme le projet de diffuseur sur l’autoroute A4 à hauteur de Fère en Tardenois, sur les lignes ferroviaires avec la demande de soudure du pass navigo et une gestion de ligne non différenciée pour gagner en efficacité.
L’engagement des élus locaux et de l’Etat reste intact pour le maintien et le développement de nos entreprises comme GEA, Carrefour, In Vivo que nous suivons de près, collectivement.
En partenariat avec le président du Conseil départemental et mes collègues parlementaires, ensemble avec détermination, nous agissons pour défendre et promouvoir notre territoire.
Celui-ci, situé à la frontière de plusieurs régions, a trop souvent été négligé, parfois même oublié. Mais aujourd’hui d’une même voix nous affirmons : c’est terminé !
Nous devons passer de l’image de territoire « frontière » à un territoire « carrefour » de développement. Le projet de rénovation du château royal de Villers-Cotterêts nous en offre une formidable occasion.
En 1539, l’influence du château royal François 1er était forte, nous retrouverons bientôt cette émulation à Villers-Cotterêts! Le Président de la République a confirmé le 20 mars dernier la réhabilitation de la demeure royale de François 1er en un laboratoire de la Francophonie, qui accueillera des rencontres, des expositions, des résidences d’artistes et de chercheurs, des spectacles…
Ce projet est un atout considérable pour notre territoire, qui ruisselle déjà sur d’autres.
En témoigne l’annonce, jeudi 31 mai, par le président de la République Emmanuel Macron, des projets sélectionnés dans le cadre de la mission « patrimoine en péril » menée par Stéphane Bern. Tous les porteurs de projets sud axonais étaient réunis pour assister à l’annonce du renouveau pour notre territoire!
4 projets ont été retenus dans le Sud de l’Aisne :
-l’Hôtel-Dieu de Château-Thierry, comme projet de référence pour la région Hauts-de-France!
-les remparts Philippe Auguste de la Ferté-Milon
-le grand logis d’Armentières sur Ourcq
-l’église de Vauxrezis
Ces projets sont le renouveau de notre patrimoine, un territoire qui renaît de ses cendres. Un avenir pour ces sites de taille et d’ampleur différentes, qui nous racontent et nous incarnent. Une fierté !
Et nous avons collectivement rendu la fierté à notre département, ses habitants, nos poilus et nos alliés ces derniers mois, à l’occasion du centenaire de la Grande guerre. Nous savons aussi qu’après cette dernière année du Centenaire 1914-1918, le soufflet retombera. J’entends ici ou là qu’il y a trop de commémorations : il est dorénavant important de projeter cette mémoire dans l’avenir. Dans notre avenir collectif et local. Il nous appartient, plus que jamais, d’aller plus loin, d’associer et de conjuguer le souvenir des victimes avec la connaissance des causes, des circonstances et des conséquences de cette guerre. Plus que jamais, il nous incombe, de faire entendre la voix de cette génération sacrifiée. En faisant découvrir aux touristes notre patrimoine historique: il est si riche, et se mue lui aussi. Comme l’observatoire de la tour Mangin dans la forêt de Retz, à la fois lieu de mémoire et observatoire du patrimoine naturel, de nos atouts environnementaux. Comme le centre d’interprétation du monument de la côte 204, qui donne vie à cette histoire. Plus que jamais, il nous incombe de faire vivre cette amitié avec nos alliés. En développant la coopération internationale, les jumelages par exemple.
Depuis plusieurs mois, le ministère de la Culture s’engage chaque jour un peu plus pour notre territoire. Cette dynamique est un atout pour le développement culturel et économique de notre pays, pour une ruralité vivante, à l’offensive et ouverte sur le monde! Ces choix sont une chance pour nous tous. Ils doivent incarner la renaissance d’une ruralité: attractivité et rayonnement international seront au service du développement économique, touristique et culturel de nos territoires.
Cet été, les couleurs de notre drapeau étaient présentes partout: pour le 14 juillet, pour le centenaire et l’amitié France-Amérique, pour le mondial de football ! Une joie collective autour du ballon rond qui a fait du bien. Nous nous sommes trop réunis ces dernières années autour de moments douloureux, quel bonheur de se retrouver autour d’une victoire sportive, de la motivation et de la détermination sans faille de cette équipe pour le pays.
Faisons tout pour que ces 3 couleurs réunies prennent en compte toutes les composantes de notre pays : de la ville à la campagne, de la ruralité aux métropoles, de nos hameaux aux bourgs, de la montagne à la plaine, sans oublier les vallées. Si notre pays est divers, si nos habitants sont également différents, notre République se doit d’être unie et ces derniers mois, nous l’avons ressenti.
Continuons ensemble pour porter la voix du Sud de l’Aisne. Pour vous informer, vous concerter et vous associer aux décisions mises en œuvre, avec mon équipe, nous avons mis en place 10 permanences mensuelles: elles sont suspendues cet été et reprendront au mois d’octobre. Pour connaître les jours de rendez-vous, consultez l’article ici.
D’ici là, je vous propose 10 grands rendez-vous à la rentrée scolaire:
• Vendredi 7 septembre à Charly-sur-Marne à 18h
• Samedi 8 septembre à Fère-en-Tardenois à 9h30 et à Oulchy-le-Château à 11h30
• Vendredi 14 septembre à Villers Cotterêts à 18h
• Vendredi 21 septembre à Condé-en-Brie à 18h et Château-Thierry à 20h
• Samedi 22 septembre à Neuilly-Saint-Front à 9h30 et à la Ferté-Milon à 11h30
• Samedi 29 septembre à Braine à 9h30 et à Vailly-sur-Aisne à 11h30
À vos agendas, n’hésitez pas : venez à notre rencontre ! Interpellez-nous! Soyez des citoyens actifs, intéressés et responsables.
Je vous souhaite un bel été et vous donne rendez-vous en septembre.