La vérité sur la polémique lancée par la CGT de Villers-Cotterêts

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Je tiens par ce courrier à préciser les faits qui se sont déroulés vendredi 29 avril à la mairie de Château-Thierry.

Des délégués CGT de Villers-Cotterêts m’ont demandé un entretien en mairie de Château-Thierry, pour débattre de la loi El Khomri. J’ai évidemment accepté puisque pour moi, ces rencontres avec les citoyens, les associations et les syndicalistes sont régulières. Ainsi par exemple, le samedi 9 avril, les syndicats CGT et CFDT avaient également souhaité m’exposer leur point de vue sur cette loi. L’échange avec ces délégués avait duré plus d’une heure et s’était déroulé dans un climat serein d’écoute réciproque.

Hélas, le 29 avril, les délégués CGT de Villers-Cotterêts n’étaient pas dans cet état d’esprit: ils avaient choisi, eux, de venir accompagnés d’une journaliste. La suite a confirmé mes craintes. Une fois dans mon bureau, les propos de ces délégués ont été immédiatement agressifs et orduriers à mon égard, sans aucun rapport avec la loi El Khomri : attaques personnelles, mise en cause du montant des indemnités des députés, de ma présence sur le terrain et même, prière de ne pas rire, accusation de «dormir sur les bancs de l’Assemblée Nationale» alors que je suis reconnu, sur le site officiel de l’Assemblée, parmi les députés les plus actifs.

Alors effectivement «le ton est monté», parce que trop c’est trop. Puisque ces syndicalistes CGT de Villers-Cotterêts n’étaient pas venus discuter de la loi mais faire un coup politique, je les ai donc invités avec fermeté à quitter mon bureau et à aller faire leur rapport à la presse. Voilà la vérité!

Si les élus, et en particulier les députés, sont habitués et acceptent les débats avec les citoyens, l’insulte et l’agressivité ne sont pas admissibles.

Je regrette l’attitude de ces délégués qui, par des méthodes inacceptables, desservent la cause syndicale.

Je regrette également les manquements et la complicité du journal l’Union.

Malheureusement, tout le monde l’aura compris, cette opération était purement politique. Elle avait été préparée et organisée pour créer volontairement une polémique dans l’optique des élections législatives de 2017. Le second article du journal l’Union sur une soi-disant «plainte» en est la preuve: la journaliste aurait pu interviewer des salariés ou d’autres syndicalistes, mais elle a choisi avec sa rédaction en chef de mettre en scène les futurs candidats aux législatives, dont le maire de Villers-Cotterêts. Quel aveu et quelle éthique !

Ainsi, après les lettres anonymes, les articles à charge, la chasse «au Krabal» continue dans l’Union (deux unes en une semaine, un record!) à la grande joie du FN.

Ce dernier peut dormir tranquille: en effet, il sait qu’il sera épargné par ce journal. Pas d’analyse sur les transformations et les aménagements de la ville de Villers-Cotterêts depuis 2 ans, pas d’interrogation non plus sur la suppression, par le maire FN, des subventions… aux syndicats locaux dont la CGT! Le FN envisage même leur disparition, quelle ironie!

Aucun commentaire sur les actions du député au profit de la ville de Villers-Cotterêts et de la communauté de communes, premier contrat de ville, obtention du zonage de défiscalisation Pinel, soutiens réels et multiples au profit du développement de plusieurs entreprises, soutien aux nombreuses associations sportives et culturelles. Voilà autant de faits qui font que le maire de Villers-Cotterêts s’énerve!

Pour ma part, au-delà de ce courrier, je n’ai pas de temps à perdre avec cette polémique politicienne dont nos habitants n’ont que faire et je continuerai de refuser de répondre aux journalistes de ce quotidien.

A l’opposé de ces esprits partisans et sectaires, ma priorité et ma seule préoccupation, c’est la défense de notre territoire et de ses habitants. Je continuerai à être très présent à l’Assemblée et à sillonner le terrain, même avec mon bras dans le plâtre, au plus près de nos concitoyens qui créent, innovent, construisent, se battent chaque jour et qui, trop nombreux,