Le Pen : jeux de “maux”

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1992

Après la commémoration du débarquement de la liberté qui a mis fin à la barbarie nazie, après les succès diplomatiques sur l’Ukraine même s’ils restent encore à concrétiser, nous pouvons être fiers collectivement et heureux de ce week-end tourné vers la paix et la fraternité entre les peuples. Et que la France soit au cœur de cette nouvelle espérance devrait nous amener à poursuivre dans cette voie du rassemblement.

Oui, c’est une nécessité. Mais nous devons réagir avec force et détermination contre la progression des idées de haine et de racisme dans notre pays.

Ensemble nous devons condamner toutes ces provocations, aux connotations profondément antisémites, comme celles qui ont visées plusieurs artistes dont Patrick Bruel.

Mais ne nous y trompons pas, ces phrases, d’aujourd’hui, tout comme celles d’hier, souvenez-vous : – “Les chambres à gaz ne sont pas un détail de l’histoire”, “Durafour crématoire” ou encore l’usage du virus “Ebola pour régler le problème de l’immigration” et plus récemment la décision de suspendre la journée de l’abolition de l’esclavage à Villers-Cotterêts, ne sont pas que de simples mauvais jeux de mot ou des décisions anodines.

Ne nous y trompons pas, il s’agit bien du support idéologique de ce parti d’extrême droite que nous ne pouvons pas accepter.

Quand je dis cela je sais très bien que tous les électeurs qui votent pour ce parti ne sont pas imprégnés par cette idéologie.

C’est pourquoi nous devons sans relâche lutter contre le chômage et la précarité, mieux répondre aux attentes de nos habitants et surtout réhabiliter la politique. Nous devons dire la vérité pour qu’ils retrouvent confiance en leurs élus.

Mais nous devons aussi nous mobiliser et dénoncer l’absence de propositions économiques et sociales crédibles de ce parti. Nous, Républicains, Démocrates, de gauche, du centre, de la droite devons-nous rassembler contre ces idées de haine.

Sans vouloir faire peur à qui que ce soit, je ne conçois pas mon rôle de député autrement que de rappeler comment le nazisme, avec ces atrocités, est arrivé au pouvoir. Et les commémorations sont là pour nous le rappeler : Oradour sur Glane, Tulle, le Vélodrome d’hiver, etc… Alors oui au souvenir, mais surtout oui pour agir contre cette peste brune.

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